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ARIMA s’est consacré à la recherche et à la production de nouvelles connaissances théoriques et empiriques sur les réseaux d’action et d’intervention sociales. Les recherches réalisées de 2012 à 2020 visaient à mieux connaitre et à favoriser le développement de pratiques efficaces et transformatrices, au sein et entre les réseaux. Elles ont été formulées et mises en œuvre conjointement par les chercheur.e.s et les acteur.trice.s des secteurs communautaire et public.

Ainsi l’analyse des réseaux liés à des problèmes sociaux complexes tels que l’insécurité alimentaire, la santé mentale, les troubles du spectre de l’autisme, le vieillissement des populations, la précarité chez les jeunes et le logement ont été réalisés.


Les axes de recherche

La programmation de recherche s’est organisée autour de quatre axes correspondant à un éclairage complémentaire sur des systèmes complexes d’action et d’interventions sociales en réseau : connexion, collaboration, coordination et innovation. Nous présentons ici les fiches résumées des travaux selon ces quatre axes de recherche.

Neuf recherches portaient sur la structure et la nature des interactions, qu’elles soient mandatées ou spontanées qui contribuent à expliquer l’émergence des réseaux d’action et d’intervention sociale, leur évolution dans le temps et l’articulation concrète entre eux et avec les réseaux informels de l’usager (famille, proches, voisins, etc.) :

  • quatre recherches sur les réseaux de services et de soins aux populations vieillissantes ;
  • trois recherches sur les réseaux de soutien des familles ayant des enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme ;
  • une recherche sur un réseau professionnel d'aide médicale à mourir ;
  • une recherche sur un réseau intersectoriel d’intervenant.e.s dédié.e.s aux enjeux liés au logement et à la sécurité alimentaire.

Dans la mesure où les prestataires de services sont de plus en plus amenés à collaborer à travers des frontières professionnelles et disciplinaires, ces recherches se sont attachées à mieux comprendre les dynamiques internes et les conditions externes menant à la mise sur pied d’équipes interdisciplinaires fonctionnelles et dysfonctionnelles ; la gestion des asymétries, conflits et « mauvaises traductions » au sein des équipes d’intervention interdisciplinaires ; et la distribution du leadership et d’autres rôles au sein des équipes.

Au total quatre réseaux ont été analysés sous l’angle de la collaboration.

  • trois études sur les réseaux de soins et les services aux populations vieillissantes ;
  • une analyse comparative internationale sur les services d’aide et de protection de l’enfance - Québec, Norvège et Allemagne.

Dans un contexte où les organisations d’ordres et de secteurs différents sont appelées, à établir des partenariats ou d’autres formes de concertation, les chercheur.e.s se sont intéressé.e.s aux facteurs et dynamiques qui permettent de mieux comprendre la configuration des réseaux en fonction des acteur.trice.s, domaines, populations cibles et territoires et leur évolution.

Sur les neuf recherches réalisées sous cet axe :

  • trois portent sur les réseaux entourant les jeunes et les familles ;
  • deux sur les services de soin aux populations vieillissantes ;
  • et quatre ont étudié les réseaux d’action collective et intersectoriel;

Ces recherches étudient les effets engendrés par les réseaux d’intervention sociale sur les personnes usager.ère.s et intervenant.e.s, les organisations, les services et la société (structures, institutions, politiques et culture). Au-delà de la question d’efficacité (réalisation des objectifs), les chercheur.e.s se sont intéressé.e.s à la production de résultats non prévus, de conséquences inattendues et d’effets pervers issus du développement et de la mise en œuvre de réseaux d’intervention novateurs.

Quatre projets de recherches ont été réalisés sous cet axe Innovations:

  • deux portaient sur l’approche intégrée de service en santé mentale ;
  • deux sur l’innovation au sein des réseaux de soutien à l’action intersectorielle en santé


Chercheur principal :
  • Baptiste Brossard, Département de sociologie, Université de Montréal (recherche postdoctorale)

Co-chercheure :
  • Deena White, Département de sociologie, Université de Montréal

Résumé :
Qu’est-ce qui détermine les relations qu’entretiennent les professionnel.le.s avec les résidents.e.s en centre d’hébergement pour personnes âgées qui reçoivent un diagnostic de la maladie d’Alzheimer ou d’une démence apparentée?

Dans un contexte de vieillissement démographique, cette question sociale et éthique qui touche la « qualité des soins » concerne une frange de plus en plus importante de la population. Ce projet, réalisé entre 2014 et 2015, a abordé cette question en s’interrogeant sur les normes comportementales qui sous-tendent la relation entre professionnel.le.s et patient.e.s et la production de ces normes dans les institutions concernées.

Tandis que les recommandations de bonne pratique soulignaient essentiellement la responsabilité des aidant.e.s de première ligne, les chercheur.e.s ont déplacé le regard vers l’organisation et le réseau d’interactions qui la constitue et la dépasse. L’objectif était de comprendre la manière dont les normes comportementales, à destination des personnes résidentes ayant reçu ce diagnostic, circulent dans les institutions d’hébergement. Comment elles y sont produites, reproduites, acquises, rejetées, modifiées et, en définitive, comment elles façonnent la relation entre résident.e.s et professionnel.le.s au quotidien.

Cette recherche a permis de mettre en évidence les normes comportementales qui sous-tendent cette relation professionnel.le-patient.e et la production de ces normes dans les centres d’hébergement pour personnes âgées.

Principaux résultats et retombées :
  • La coconstruction des relations avec les résident.e.s exige des compétences invisibles, telles que l’interprétation et la négociation.
  • Les préposé.e.s mobilisent des modalités d’apprentissage potentiel au sein du réseau, de l’organisation et au-delà afin de savoir comment se mettre en relation avec les personnes âgées à leur charge.
  • Ils et elles s’inspirent entre autres des directives des autorités, des suggestions des supérieur.e.s et de l’imitation des pairs, autant que des rapports engagés ou observés avec la parenté âgée.

Valorisation du travail des préposé.e.s par la coproduction et la diffusion d’une bande dessinée et d’affiches dans le réseau des CIUSSS et des CISSS.

Partenaire :
CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal

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Chercheur principal :
  • Baptiste Brossard, Département de sociologie, Australian National University, College of Arts and Social Sciences

Co-chercheur.e.s :
  • Deena White, Département de sociologie et Annette Leibing, Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal
  • Yves Couturier, École de travail social et Pascale Roy, Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke
  • Solène Billaud, Université de Grenoble II en France

Résumé :
Dans un contexte de vieillissement de la population et d’augmentation du nombre de démences diagnostiquées, produire un accompagnement de qualité destiné aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées constitue une préoccupation dans le domaine de la santé et des services sociaux.

Ce projet de recherche, réalisé entre 2015 et 2016, s’articulait autour de ces questions : comment les réseaux d’aide formels et informels se déploient autour des patient.e.s qui reçoivent le diagnostic d’une forme de démence? Comment les personnes perçoivent-elles ces réseaux et quels types de relations sociales peuvent-elles y trouver?

Principaux résultats et retombées :
La documentation recueillie démontre que la manière dont les troubles sont vécus par les personnes atteintes de cette maladie et leur entourage se construit concrètement à travers un ensemble d’interactions et de contacts particuliers.

Quatre processus distincts qui (re)structure ces interactions au fil du temps ont été identifiés :
  1. perte de crédibilité;
  2. modification des signes de déférence à l’égard des personnes atteintes;
  3. reconstitution partielle de ce qu’aurait été une interaction sans les troubles;
  4. organisation des échanges réparateurs.

Production et diffusion d’outils de mobilisation des connaissances qui favorise une meilleure connaissance du fonctionnement des réseaux d’aide formels et informels. Un livre portant sur l’expérience sociale des personnes vivant avec l’Alzheimer et une série de vidéos avec des professionnel.le.s de la santé, des gestionnaires, des organismes et des personnes vivant avec l’Alzheimer.

Partenaires :
L’Appui Laval
Société Alzheimer Rive-Sud
CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal

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Chercheure principale :
  • Isabelle Courcy, Université du Québec à Montréal, 2016-2017

Co-chercheure : 
  • Deena White, Département de sociologie, Université de Montréal

Résumé :
La prévalence de l’autisme est estimée à environ 1% de la population canadienne, avec de grandes variations et une forte augmentation dans les dernières décennies (Ganz, 2007; Matson et Kozlowski, 2011).

Ancrée dans une approche « trajectoire-réseau », cette recherche, réalisé entre 2016 et 2017, repose sur le postulat que les trajectoires sont constituées par l’interaction des acteur.trice.s présent.e.s ou mobilisé.e.s dans la recherche d’aide et de services pour l’enfant présentant un TSA. Elle visait, plus précisément à identifier, à partir des perceptions des parents, les liens constitutifs de leurs réseaux personnels qui ont joué un rôle clé dans le déploiement de ces trajectoires.

Principaux résultats et retombées :
Les résultats de cette étude démontrent qu’il s’avère important de :
  • prendre en compte les besoins des familles ainsi que les ressources disponibles (ou non) dans chacun des milieux investis par les familles (p. ex. famille élargie, établissement scolaire, voisinage, communauté et médias sociaux);
  • mesurer les besoins d’information quant aux différentes subventions disponibles pour les enfants en situation de handicap;
  • ne pas tenir pour acquis ou surévaluer les solidarités familiales et le soutien que les parents d’enfants autistes peuvent obtenir de leur famille immédiate;
  • mettre sur pied des espaces de rencontre qui visent l’élaboration de liens entre pairs et le partage de savoirs expérientiels et professionnels.

Partenaire : 
CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal

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Chercheure principale :
  • Isabelle Courcy, Département de sociologie, Université du Québec à Montréal (recherche postdoctorale)

Co-chercheure : 
  • Deena White, Département de sociologie, Université de Montréal

Résumé :
Dans le contexte scolaire québécois, l’autisme ou le trouble du spectre de l’autisme est considéré comme le « handicap » le plus prévalent parmi les enfants d’âge scolaire et préscolaire (Noiseux, 2011). Malgré l’ajout de certaines politiques sociales depuis les dernières décennies, l’offre globale de services ne semble pas avoir suivi la courbe de l’augmentation diagnostique constatée, ce qui engendre des conséquences sur le développement des enfants et sur le bien-être des familles (des Rivières-Pigeon & Courcy, 2014; Protecteur du citoyen, 2009).

Plusieurs parents expriment leur frustration à devoir « manœuvrer le système » au meilleur de leurs connaissances pour obtenir de l’aide et des services pour leur enfant. Cette recherche, réalisée entre 2015 et 2016, portait sur les liens de collaboration qui se tissent entre les familles d’enfants ayant reçu un diagnostic de TSA, les intervenant.e.s sociaux.ales et les autres professionnel.le.s mobilisé.e.s autour de ces familles.

Principaux résultats et retombées :
  • Identification des intérêts divergents — entre professionnel.le.s ou intervenant.e.s et entre les familles et ces praticien.ne.s qui teintent la relation d’aide.
  • Opérationnalisation de la notion de « trajectoire en réseau » pour analyser le processus de recherche d’aide dans le contexte des familles d’enfants autistes.

Participation à la concertation et à la description des trajectoires familiales de recherche de soutien déclenchées dans le cadre de la Trajectoire du trouble du spectre de l’autisme amorcée par le CIUSSS Nord-de-l’île-de-Montréal.

Bonification de la page du site web du CIUSSS NIM destinée aux parents qui font une première demande au Guichet d’accès pour leur enfant ayant reçu un diagnostic de TSA ou une hypothèse diagnostique.

Obtention d’une subvention pour développer des outils favorisant l’accès aux services généraux des personnes adultes autistes.
 
Partenaire :
CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal

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Chercheur.e.s principaux : 
  • Renaud Goyer et Deena White, Département de sociologie, Université de Montréal

Résumé :
Réalisé entre 2013 et 2018, ce projet s’est intéressé aux rapports d’inclusion/exclusion tels qu’ils se reflètent dans le vécu des locataires de l’arrondissement montréalais de Saint-Laurent. Il visait plus spécifiquement à :

  1. faire l’historique de la création du Comité logement Saint-Laurent (CLSL);
  2. dégager les processus de collaboration existants dans l’intervention en matière de logement;
  3. relever les expériences d’exclusion et de marginalisation vécues dans différents problèmes liés au logement.
Un forum sur le logement a été organisé dans le cadre de ce projet qui, en plus de compléter les données recueillies, visait à faire (re)connaître le rôle du CLSL. L'étude du cas particulier du CLSL a permis de documenter l’histoire et les spécificités d’un réseau intersectoriel d’intervenantes dans le domaine du logement, notamment ses relations avec les résident.e.s, les autorités municipales, le CSSS et les différents regroupements nationaux d’organismes communautaires en logement.

Principaux résultats et retombées :
  • Nouvelle compréhension de l’expérience du logement comme expression concrète de l’exclusion sociale : les relations d’inclusion/exclusion se reflètent dans les dimensions interactionnelles, financières et spatiales des expériences des locataires. Identification des enjeux politiques.
  • Accroissement de l’expertise du comité logement et de sa connaissance des enjeux du logement à Saint-Laurent, ce qui a renforcé son autonomie vis-à-vis des acteur.trice.s institutionnel.le.s. Organisation et participation citoyennes accrues en matière de logement local.

Partenaires :
Comité logement Saint-Laurent
Arrondissement Saint-Laurent
CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal
Comité des Organismes Sociaux de Saint-Laurent (COSSL)

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Chercheur principal :
  • Gil Labescat, École de santé publique, Université de Montréal, recherche postdoctorale 2017-2018

Co-chercheurs :
  • Yves Couturier, École de travail social, Université de Sherbrooke
  • Bernard-Simon Leclerc, École de santé publique, Université de Montréal

Résumé :
La mise en place de l'aide médicale à mourir (AMAM) dans le réseau québécois de la santé, en 2016, a considérablement modifié le quotidien de professionnel.le.s et transformé les dynamiques interprofessionnelles. Ces transformations soulevèrent la nécessité d'une réflexion interdisciplinaire (éthique, droit, psychologie, sociologie, médecine) concernant tous les acteur.trice.s cliniques qui interviennent sur la trajectoire du mourir des usager.ère.s.

Objectifs de recherche : 
  • Comprendre et décrire le processus de l'AMAM.
  • Dresser le portrait des besoins (préoccupations, questionnements, attentes) des différents acteur.trice.s (gestionnaires, intervenant.e.s, professionnel.le.s, usager.ère.s, proches, bénévoles) afin de cibler les enjeux quant à la façon de concevoir les interactions humaines, les liens interprofessionnels et interpersonnels, mis en place dans les différents réseaux.

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Chercheur principal :
  • Bernard-Simon Leclerc, École de santé publique, Université de Montréal

Co-chercheur :
  • Yves Couturier, École de travail social, Université de Sherbrooke

Résumé :
En 2013, la Table en sécurité alimentaire du Suroît faisait face à un accroissement du nombre de demandes d’aide alimentaire et se préoccupait de l’efficacité et de la complémentarité des services qui étaient offerts. Une quinzaine d’organismes du territoire de Salaberry-de-Valleyfield se sont alors engagés dans une démarche de réflexion sur leur dynamique relationnelle. Le projet de recherche initial visait à dresser l’état de la situation en regard de la constitution et du fonctionnement du réseau local de services de protection sociale et de sécurité alimentaire pour combler les besoins des usager.ère.s.

En 2016, une seconde phase a été entreprise sur le territoire du CISSS de la Montérégie-Ouest avec la collaboration de nouveaux acteurs et actrices qu’impliquaient les récentes fusions institutionnelles. Cette collaboration a offert la possibilité d’enrichir l’explication du phénomène par la réplication de l’approche théorique et méthodologique du projet initial.

Principal résultat et retombées :
Identification des facteurs qui influent sur l’action intersectorielle, l’intégration des services et la réponse aux besoins des usager.ère.s.

  • Partage d’une compréhension collective de l’insécurité alimentaire et des actions à entreprendre.
  • Identification des similitudes et des différences entre les dynamiques sous régionales.
  • Amélioration des processus du réseau local de services orienté vers la protection sociale et la sécurité alimentaire.
  • Changement au niveau des pratiques d’intervention vers une meilleure :
    • connaissance des besoins de la clientèle,
    • collaboration entre les organismes,
    • réponse aux besoins de la clientèle.
  • Publication et diffusion d'une trousse pratique « collaborer pour lutter contre l’insécurité alimentaire ».

Partenaires :
CISSS de la Montérégie-Ouest
CISSS du Suroît
Service alimentaire communautaire de Valleyfield
Corporation de développement communautaire Beauharnois-Salaberry

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Chercheure principale :
  • Catherine des Rivières-Pigeon, Département de sociologie, Université du Québec à Montréal.

Co-chercheures :
  • Deena White, Département de sociologie, Université de Montréal
  • Hélène Belleau, Centre Urbanisation Culture Société, Institut national de la recherche scientifique (INRS)

Résumé :
Plusieurs familles et professionnel.le.s du milieu de la santé et de l’éducation déploraient le manque de ressources pour venir en aide aux enfants ayant un TSA et pour soutenir leurs familles. Plusieurs d’entre elles se tournaient vers des ressources du secteur privé. Cette recherche, réalisée entre 2015 et 2018, voulait mieux comprendre les réseaux de soutien formel et informel mobilisés par les parents dans leurs multiples démarches pour aider leur enfant (p. ex. scolarisation, garde, interventions spécialisées, subventions). Les formes de soutien et d’échanges ont été analysées en termes d’argent, de temps et de ressources, au sein de la famille et à l’interface de leur lien avec les réseaux formel et informel (parents, ami.e.s, voisin.e.s, Internet).

Principaux résultats et retombées :
Cette recherche a révélé que :
  • les familles d’enfants ayant un TSA s’appauvrissent avec le temps en raison des coûts élevés des services requis et de la difficulté, pour les mères, de conserver un travail rémunéré;
  • les dynamiques conjugales de gestion d’argent indiquent que la répercussion de cet appauvrissement est plus marquée pour les mères, surtout si cette trajectoire se poursuit dans le temps;
  • les mères dépensent davantage pour la famille malgré un revenu plus faible;
  • le revenu familial est un indicateur biaisé pour étudier la réalité financière des mères, car il peut masquer de grandes inégalités dans le couple.
Production et diffusion d’outils de mobilisation des connaissances:
  • une baladodiffusion et un livre pour améliorer les politiques futures et favoriser une meilleure compréhension de la réalité financière des mères d’enfant ayant un TSA.

Partenaires :
Fédération québécoise de l’autisme
CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal
CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal
CISSS de l’Outaouais
Office des personnes handicapées du Québec

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Chercheur principal :
  • Sébastien Savard, École de service social, Université d'Ottawa

Co-chercheur.e.s :
  • Marie Drolet, Marjorie Silverman, École de service social, et Jacinthe Savard, École des sciences de la réadaptation, Université d'Ottawa
  • Josée Benoit, Groupe de recherche sur la formation professionnelle en services sociaux et de santé en contexte francophone minoritaire (GReFoPS), Université d'Ottawa
  • Yves Couturier, École de travail social, Université de Sherbrooke

Résumé :
Les personnes âgées francophones vivant en Ontario sont en situation minoritaire. Plus à l'aise en français lorsqu'il s'agit de leur santé, elles sont touchées par le manque d'accessibilité aux soins de santé et de services sociaux dispensés en français. Les personnes aînées provenant de ce groupe minoritaire auraient un plus grand besoin de soins de santé car, en plus d'un taux de vieillissement plus élevé que celui des anglophones, ils rapportent être en moins bonne santé physique et mentale que leurs homologues. L'irrégularité d'accès aux services en français contribue à l’augmentation des inégalités que créent déjà certains déterminants sociaux de la santé. L'objectif ultime de cette démarche, réalisée de 2014 à 2016, était d'identifier les conditions gagnantes d'une implantation de pratiques cliniques intégrées pour un sous-groupe en situation minoritaire.

Principaux résultats et retombées :
  • Mise en évidence de 18 pratiques innovantes visant l'amélioration des services aux francophones en situation minoritaires, provenant de différentes provinces du Canada.
  • Validation d’un outil d'autoévaluation.
  • Publication et diffusion d'une trousse pratique permettant de soutenir les organisations devant convaincre les décideur.euse.s (souvent anglophones) de se préoccuper et d'investir dans les services destinés aux francophones en situation minoritaire.

Partenaires :
Réseau des services de santé en français de l'Est Ontarien
Fédération des aînés et des retraités francophones de l'Ontario-région d'Ottawa
Centre de santé communautaire de l'Estrie
Hôpital Montfort, Centre hospitalier universitaire francophone

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Chercheur principal :
  • Yves Couturier, École de travail social, Université de Sherbrooke

Co-chercheurs :
  • François Aubry, Département de travail social, Université du Québec en Outaouais
  • Frantz Siméon, Faculté des lettres et sciences humaines, Université de Sherbrooke

Résumé :
L’approche Vieillir en santé au Québec développée par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), vise la mobilisation des partenaires communautaires, familiaux et public d’un territoire et la constitution d’un réseau afin de mieux coordonner les actions publiques et communautaires destinées aux personnes âgées. Le succès de son implantation ne dépend pas uniquement de sa pertinence et de sa validité, mais aussi de la capacité des acteur.trice.s d’adapter l’approche à leur contexte. Cette étude réalisée en 2013 avait pour objectif de documenter et de mieux comprendre les conditions favorables et défavorables à sa mise en œuvre en vue de sa diffusion vers d’autres communautés, notamment quant à l’efficacité d’une stratégie partenariale.

Principaux résultats et retombée :
Identification de compromis sociaux facilitant le succès du partenariat :

  • s’accorder sur le partage de leadership entre les principaux acteur.trice.s et la reconfiguration du territoire;
  • s’entendre sur le partage de l’expertise, du statut et du rôle de chaque acteur.trice;
  • adopter le « pragmatisme clairvoyant »;
  • convenir des principes pour faciliter l’accès à l’information;
  • instaurer l’habilitation mutuelle fonctionnelle;
  • consentir au décloisonnement sectoriel.

Production et diffusion d’une fiche pratique qui documente et théorise le concept de compromis sociaux dans un contexte de partenariat.
 
Partenaires :
CISSS de Chaudière-Appalaches
Le comité Vieillir en santé de la région de Thetford
Cinq équipes sous régionales des cinq territoires

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Chercheur principal :
  • Yves Couturier, École de travail social, Université de Sherbrooke

Co-chercheurs : 
  • François Aubry, Département de travail social, Université du Québec en Outaouais
  • Sébastien Savard, École de service social, Université d’Ottawa

Résumé :
L’accroissement des liens sociaux étant un facteur de protection contre les effets potentiellement délétères de la vulnérabilité des personnes âgées de plus de 75 ans, l’élaboration collective d’une stratégie d’action visant l’intensification du travail en réseau des divers partenaires du territoire a été placée au cœur du plan d’action du CSSS Lucille-Teasdale. Bien qu’il existe sur ce territoire un important réseau d’acteur.trice.s qui soutiennent les personnes âgées, on ne connaissait pas en profondeur ses modes d’articulation, de mobilisation et d’arrimage.

Ce projet, réalisé entre 2014 et 2017, visait à développer une meilleure connaissance des modalités microsociologiques de mobilisation, d’activation et d’arrimage des réseaux par la description des moments, des lieux et des activités qui favorisent l’extension de ces réseaux, ou leur articulation.

Principaux résultats et retombées :
  • Meilleure compréhension de l’articulation entre les réseaux sur le territoire pour accroître la capacité collective d’intervention.
  • Formulation de recommandations utiles pour une stratégie d’intensification des interconnexions des réseaux :
  1. Fournir aux organismes communautaires un financement à la mission de base afin que des tâches complexes et diffuses comme celles de l’interconnexion puissent être maintenues hors d’une logique de financement par projet qui rend les réseaux instables.
  2. Accroître la capacité du Guichet d’accès pour les personnes en perte d’autonomie (GAPPA) à dispenser une réponse personnalisée à la demande de service pour les aînés.
  3. Faciliter l’accès à l’information relative aux divers segments du réseau et aux demandes de service pour les divers intervenants concernés par la situation de la personne âgée.
  4. Favoriser la continuité des services, notamment en stabilisant les équipes.
  5. Partager le fardeau de la concertation, notamment par la présence d’un.e intervenant.e du milieu institutionnel aux Tables de concertation.
  6. Informer les intervenant.e.s de manière à ce qu’ils et elles possèdent une bonne connaissance des divers segments du réseau existant autour de la personne âgée.
  7. Mettre de l’avant des moyens de communication efficaces pour l’ensemble du réseau.

Partenaires :
CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal
Le Rameau d’Olivier
Corporation de développement communautaire de Rosemont
Maison des aînés
Tel-Écoute

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Chercheur principal :
  • Oscar Firbank, École de travail social, Université de Montréal

Co-chercheur.e.s :
  • Ingo Bode, Département de politiques sociales, droit et sociologie, Université de Kassel (Allemagne)
  • Johans-Tveit Sandvin et Janne Paulsen Breimo, Faculté des sciences sociales, Université Nord (Norvège)

Résumé :
La collaboration interorganisationnelle dans les services sociaux demeure un défi de taille pour les parties prenantes.

Réalisée de 2014 à 2019, cette étude comparative internationale visait à identifier les facteurs qui facilitaient et contraignaient la collaboration dans le domaine des services d’aide et de protection de l’enfance. Grâce à une analyse secondaire de données issues de recherches qualitatives distinctes menées sur les territoires du Québec, de la Norvège et de l’Allemagne, quatre variables composites ont été comparées :
  • la gouvernance et les rapports de pouvoir,
  • la confiance et les affinités culturelles,
  • la gestion des ressources et le leadership.


Principaux résultats et retombées :
  • L’environnement institutionnel compte énormément dans le fonctionnement des réseaux de collaboration et rend difficile d’identifier des facteurs de réussite « génériques ».
  • Les réseaux mandatés fonctionnent de façon hybride, l’administration publique traditionnelle combinée à la collaboration interorganisationnelle.
  • Considérées comme des dimensions essentielles d’un réseau, la réciprocité et la confiance peuvent toutefois être compatibles avec la poursuite d’intérêts particuliers de la part des organisations concernées. Il est important de reconnaître ces dernières.
  • Les initiatives de collaboration nécessitent qu’une ou plusieurs personnes assument le rôle de champions en faisant la promotion ou en facilitant le fonctionnement des collaborations, ou bien en accordant une certaine légitimité, autant interne qu’externe.
  • Lorsque le soutien financier du gouvernement est insuffisant, la participation des organisations peut être onéreuse, alors que des approches créatives pour assurer le financement peuvent exiger un arbitrage entre la stabilité du fonctionnement et la qualité des services.

Partenaires :
Au Québec : CISSS de Laval

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Chercheur principal :
  • Sébastien Savard, École de service social, Université d’Ottawa

Co-chercheur :
  • Jean Proulx, Laboratoire de recherche sur les pratiques et les politiques sociales, Université du Québec à Montréal

Résumé :
Ce projet a permis de traduire et de contextualiser un outil destiné aux gestionnaires d’organismes communautaires qui souhaitaient réfléchir sur les rapports qu’ils et elles entretiennent avec un des partenaires du réseau public considéré, par eux et elles, comme important. Cet outil a pris la forme d’un questionnaire d’auto-évaluation comprenant 35 questions regroupées autour de quatre dimensions. En fonction des réponses fournies, les participants ont pu situer leur relation sur le modèle de Proulx, Bourque et Savard (2007) inspiré par celui de Coston (1999).

Le questionnaire a été validé auprès de 52 organismes communautaires du Québec. Le financement a permis de réaliser des entrevues semi-dirigées avec des gestionnaires ontariens pour favoriser l’élaboration d’un questionnaire adapté culturellement au contexte de l’Ontario. Le financement a aussi permis de traduire en anglais le questionnaire et de l’adapter au contexte ontarien afin de faire une analyse comparative entre le Québec et l’Ontario. Ce projet a eu lieu de 2013 à 2015.

Principaux résultats et retombées :
  • La disponibilité dans les milieux d’un outil validé en anglais pour favoriser l’auto-évaluation des relations entre partenaires.
  • L’utilisation de l’outil par les acteur.trice.s dans le cadre d’une analyse comparative des relations entre l’État et les organismes communautaires en santé mentale et toxicomanie au Québec et en Ontario, 2014-2017.

Partenaires :
Laboratoire de recherche sur les pratiques et les politiques sociales (LAREPPS)
Montfort-Renaissance d’Ottawa

Chercheur principal :
  • François Aubry, Département de travail social, Université du Québec en Outaouais

Co-chercheurs : Yves Couturier, École de travail social, Université de Sherbrooke
  • Denis Bourque, Département de travail social, Université du Québec en Outaouais
  • Sébastien Savard, École de service social, Université d'Ottawa.

Résumé : 
La réorganisation des services au Québec mise en œuvre à partir de 2015 a impliqué une reconfiguration des rapports entre les différentes composantes du continuum de services à domicile et en institution pour les personnes âgées en perte d'autonomie, notamment en matière d'accélération de la privatisation des services dédiés aux personnes aînées. L'objectif de ce projet, mené de 2017 à 2019, était de documenter les arrangements interorganisationnels en cours dans l'articulation des réseaux de services publics, privés et du tiers-secteur (EESAD) destinés aux personnes aînées.

Les chercheurs souhaitaient plus particulièrement :
  • décrire la transformation du continuum de services pour les personnes aînées;
  • mieux comprendre comment évolue l'articulation de services du point de vue des acteur.trice.s clefs de cette structure.

[Analyse des résultats en cours]

Principaux résultats et retombées recherchées 
Une description détaillée:
  • du continuum de services pour les personnes aînées (mandats, activités, etc.) relatif à l'hébergement;
  • des évolutions en cours dans chacun de leur territoire régional, du point de vue d'acteur.trice.s clefs;
  • des stratégies d'adaptation déployées par les divers acteur.trice.s face à cette évolution de leur contexte.

Portrait des effets perçus de ces évolutions, notamment en termes d'arrangements institutionnels et de capacité des acteurs de travailler en réseau
 
Partenaires : 
Association des ressources intermédiaires d'hébergement du Québec (ARIHQ)
Fédération des coopératives de service à domicile et de santé du Québec (FCSDSQ)
Regroupement québécois des résidences pour ainés (RQRA)

Chercheure principale :
  • Angèle Bilodeau, École de santé publique, Université de Montréal

Co-chercheur.e.s :
  • Isabelle Laurin, Direction régionale de santé publique de Montréal, CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal
  • Carole Clavier, Département de science politique, Université du Québec à Montréal
  • Deena White, Département de sociologie et Louise Potvin, École de santé publique, Université de Montréal
  • Fabien Rose, Centre de recherche Léa-Robback sur les inégalités sociales de santé à Montréal

Résumé :
Les résultats des recherches portant sur les retombées de l’Enquête sur la maturité scolaire des enfants montréalais mettent en évidence, d’une part, les efforts considérables déployés pour développer une offre de services concertée et adaptée aux besoins des familles et des tout-petits et d’autre part, la fragmentation et la sectorisation des programmes régionaux et nationaux qui soutiennent l’action intersectorielle locale en petite enfance.

Le premier objectif de ce projet de recherche, réalisé entre 2015 et 2016, était de comprendre les motifs pouvant expliquer la persistance d’un fonctionnement sectorisé des programmes et le second, de caractériser les manières dont les partenaires œuvrant localement sur un même territoire mettent en communs :  objectifs, programmes et ressources, pour élaborer des stratégies d’intervention conjointes en petite enfance.

Principaux résultats et retombées :
  • Identification et documentation des problèmes fréquemment nommés dans la mise en œuvre des politiques publiques :
    • manque d’arrimage entre les bailleurs de fonds,
    • empilement des programmes.
  • Contribution à l’avancement de la réflexion et des expériences en cours dans plusieurs milieux de pratique.

Partenaires :
Direction régionale de santé publique de Montréal, CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal
Centre de recherche Léa-Roback sur les inégalités sociales de santé à Montréal
Horizon 0-5
Regroupement des organismes communautaires famille de Montréal (ROCFM)
Comité des organismes sociaux de Saint-Laurent (COSSL)
Comité enfance famille du COSSL

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Chercheur principal :
  • Normand Carpentier, Département de sociologie, Université de Montréal

Co-chercheure :
  • Deena White, Département de sociologie, Université de Montréal

Résumé:
En 2005, la réforme initiée par la Loi 25 prévoit la mise en place de réseaux locaux de services (RLS) pour améliorer la collaboration entre les organisations d'un territoire. Du point de vue théorique, un tel projet de transformation des pratiques fait émerger des enjeux.

Cette étude s'inscrivait dans un projet de recherche plus vaste « Interactional dynamics in health care organizations: A network analysis of services for the elderly » (Carpentier et coll., 2012-2015).

L'objectif était de mieux comprendre les dynamiques relationnelles existantes dans les organisations et entre les partenaires se trouvant sur les territoires de Bordeaux-Cartierville et de Saint-Laurent. L'intérêt se situe au niveau des échanges entre les intervenant.e.s et la coordination des services offerts aux personnes aînées : par quels mécanismes les organisations sont-elles en mesure de se connecter (ou non) entre elles, pourquoi se connectent-elles et que font-elles?

Chercheur principal :
  • Dominic Foisy, Département de travail social, Université du Québec en Outaouais
 
Co-chercheur.e.s :
  • Sébastien Savard, École de service social, Université d’Ottawa
  • Nathalie St-Amour, Département de travail social, Université du Québec en Outaouais

Résumé :
En 2014, la ville de Gatineau a entrepris une démarche de revitalisation urbaine intégrée (RUI) dans le Vieux-Gatineau. À l’instar des autres RUI, l’objectif poursuivi était la lutte à la pauvreté et à la dévitalisation d’un territoire urbain par des pratiques de développement concerté déployées par les acteur.trice.s provenant de différents secteurs. Toutefois, le modèle RUI ne faisait pas l’unanimité. Certains voyaient dans ces structures de gouvernance territorialisées un nouveau modèle politique stimulant la participation citoyenne alors que d’autres soutenaient qu’elles engendrent un désintéressement pour la démocratie politique.

Dans le cadre de cette recherche, une démarche de documentation a été élaborée par un comité de pilotage, les travaux ont été réalisés de février 2015 à avril 2016. Le projet pilote a permis d’évaluer les mérites et la pertinence de la RUI comme cadre d’action misant sur la gouvernance territorialisée. L’identification des conditions favorables pour soutenir un fonctionnement efficace et optimal de la collaboration intersectorielle a permis d’identifier des biais sectoriels et de stimuler la coordination des actions du milieu et la participation citoyenne.

Principaux résultats et retombées

Mise en évidence des différentes conceptions de la participation citoyenne et identification  :
Des motivations pour s’impliquer dans l’action collective :
  • en faire une occasion de consolider les échanges et d’intégrer de nouveaux acteur.trice.s;
  • acquérir de nouvelles connaissances transposables dans d’autres situations de collaboration.

Des facteurs facilitants :
  • mobilisation du milieu,
  • consultation des citoyen.ne.s,
  • transfert des responsabilités,
  • ressources financières pour la communauté,
  • présence de personnes-ressources spécifiquement attitrées par la participation citoyenne,
  • coordination des actions du milieu,
  • stimulation de la participation citoyenne.

Des embûches :
  • absence de joueur.euse.s important.e.s,
  • présence de tensions entre certain.e.s acteur.trice.s,
  • gouvernance inadéquate.

Des recommandations pertinentes pour tout projet de revitalisation urbaine intégrée ont également été formulées :
  1. Réaliser un état de situation du milieu en début de projet, incluant les projets en cours, les acteur.trice.s et les infrastructures de participation en place, la culture locale, etc.
  2. S’appuyer sur les acteur.trice.s pouvant assumer le leadership du projet afin qu’il soit « en continuité avec la dynamique territoriale » déjà existante.
  3. Clarifier dès les premières rencontres les rôles et responsabilités des différents acteur.trice.s impliqué.e.s.
  4. S’entendre rapidement sur la nature des résultats souhaités et sur la manière de les évaluer.
  5. Se donner un langage commun
  6. Identifier explicitement des intervenant.e.s responsables des enjeux relationnels dans le processus de concertation et de l’accompagnement des citoyen.ne.s désirant participer.
  7. Prévoir les ressources financières pour réaliser l’ensemble des étapes de la démarche.
 
Partenaires :
Comité Vie du Quartier du Vieux-Gatineau
Association des gens d’affaires et professionnels (AGAP) du Vieux-Gatineau
CISSS de l’Outaouais
Ville de Gatineau

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Chercheur principal :
  • Oscar Firbank, École de travail social, Université de Montréal

Co-chercheur.e.s :
  • Frédéric Gilbert, École des sciences de la gestion, Université du Québec à Montréal
  • Deena White, Département de sociologie et Angèle Bilodeau, École de santé publique, Université de Montréal
  • José-Carlos Suárez-Herrera, KEDGE Business School
  • Nassera Touati, École nationale d’administration publique

Résumé :
Réalisée entre 2012 et 2019, cette étude avait pour but de développer et de tester des outils de collecte de données à utiliser à des fins de recherche. Elle poursuivait trois objectifs :
  • établir la composition des RLS pour les jeunes en difficulté sur deux territoires de CSSS;
  • déterminer les principales caractéristiques structurelles des RLS;
  • identifier les modifications potentielles des RLS résultant de l’introduction de la collaboration « mandatée ».

Principaux résultats et retombées :
Une meilleure compréhension :
  • de la manière dont les collaborations interorganisationnelles se sont adaptées (ou non) dans le temps à la nouvelle réalité des RLS;
  • du rôle des lois et des politiques d’intervention dans ces changements.

Partenaires :
CISSS de Laval
CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal (RLS Bordeaux-Cartierville)
CIUSSS de Lanaudière (RLS du Sud de Lanaudière)

Chercheure principale : 
  • André-Anne Parent, École de travail social, Université de Montréal

Co-chercheur.e.s : 
  • Denis Bourque, Département de travail social, Université du Québec en Outaouais
  • Yves Couturier, École de travail social, Université de Sherbrooke
  • Bernard-Simon Leclerc, École de santé publique et Deena White, Département de sociologie, Université de Montréal
 
Résumé : 
Ce projet, réalisé entre 2016 et 2018, s’intéressait à la façon dont les réseaux locaux d’action intersectorielle abordaient des problèmes complexes pour créer des innovations sociales. La chercheure et ses collaborateur.trice.s ont étudié comment les milieux locaux abordent l’insécurité alimentaire, les troubles mentaux et le vieillissement afin de voir comment ils s’organisaient pour mettre en œuvre des innovations sociales dans un contexte de transformation de l’action publique et institutionnelle. Elle cherchait à comprendre, d’une part, la structuration de l’action intersectorielle à travers des réseaux locaux d’action et, d’autre part, leurs capacités d’action et les effets escomptés.

Principaux résultats et retombées :
  • Nouvelles connaissances sur la façon dont les réseaux sont influencés par les transformations institutionnelles contribuant ou limitant la participation des organisations du tiers-secteur aux structures de gouvernance locale dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la santé mentale et du vieillissement.
  • Élaboration d’un cadre théorique en vue de développer un nouveau projet de recherche pancanadien.
  • Financement - Conseil de recherches en sciences humaines CRSH-Savoirs obtenue en 2019.

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Chercheur principal :
  • José-Carlos Suárez-Herrera, KEDGE Business School

Co-chercheur.e.s :
  • Deena White, Département de sociologie et Jean-Louis Denis, École de santé publique, Université de Montréal
  • Nassera Touati, École nationale d’administration publique

Résumé :
Les tables locales de concertation (TLC) constituaient de véritables réseaux d’action concertée où bon nombre d’enjeux, d’actions concrètes et de stratégies collectives reliées au développement social, économique ou culturel du territoire étaient discutés. Les organisations membres des TLC interagissaient par de multiples pratiques de concertation intersectorielle favorisant parfois l’émergence de nouvelles modalités de gouvernance en réseau.

Ce projet de recherche, réalisé de 2014 à 2020, visait à :
  • mieux comprendre les dynamiques et les mécanismes associés aux pratiques de concertation intersectorielle;
  • documenter le caractère novateur des pratiques qui structurent la concertation intersectorielle;
  • approfondir ainsi la compréhension des enjeux associés à la gouvernance en réseau.

La mise en œuvre de cette étude de nature participative implique des chercheur.e.s affilié.e.s au Partenariat ARIMA et des membres du Conseil local des intervenants communautaires de Bordeaux-Cartierville (CLIC-BC).

Principaux résultats et retombées :
  • Identification d’un indicateur précis de la performance des réseaux : le transfert des connaissances à plusieurs niveaux est directement lié au degré d’interaction existant entre les multiples catégories d’acteurs et actrices concerné.e.s.
 
Formulation de recommandations :
  • améliorer la compréhension des conditions favorables en matière de résolution collective de problèmes, de relations de pouvoir inégalitaires et de participation multi-échelle;
  • intégrer le plus grand nombre de catégories d’acteur.trice.s possible, dont des acteur.trice.s représentant les milieux publics, associatifs et de l’Économie sociale et solidaire ainsi que des citoyen.ne.s;
  • Intégrer aux tables de concertation des compétences spécifiques en matière de leadership et de coordination des réseaux;
  • porter une attention particulière aux relations partenariales.
 
Partenaires :
CLIC de Bordeaux-Cartierville
Centre d’action bénévole de Bordeaux-Cartierville
La Corbeille Bordeaux-Cartierville
Centre d’appui aux communautés immigrantes (CACI)
Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Intégration
CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal

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Chercheure principale :
  • Nathalie St-Amour, Département de travail social, Université du Québec en Outaouais

Co-chercheur.e.s :
  • Dominic Foisy, Département de travail social et Denis Bourque, Département de travail social, Université du Québec en Outaouais
  • Deena White, Département de sociologie, Université de Montréal

Résumé :
Les réseaux complexes sur un territoire sont multiniveaux et se chevauchent. Comment s'articulent concrètement les espaces de gouvernance multiples, impliquant des échelles et des secteurs d'action différents, qui se déroulent simultanément sur un même territoire et traitent d'une question spécifique ? La mise en place du Regroupement pour le développement social en Outaouais (RDSO) puis de la Concertation pour le développement social en Outaouais, en 2018 offrait un terrain propice pour répondre à cette question et réfléchir au fonctionnement des réseaux complexes. Inscrit dans la littérature portant sur l'analyse des réseaux d'acteur.trice.s et dans celle portant sur la gouvernance intersectorielle, cette recherche visait à:

  1. Documenter et analyser les liens qui s'établissent et la dynamique de concertation qui se développent dans et entre des réseaux multiples sur un même territoire géographique, autour de la question du développement social;
  2. Analyser les stratégies et modes d'interactions des acteur.trice.s qui participent à ces réseaux complexes.
[Recherche en cours]

Principaux résultats et retombées recherchées :
Documenter concrètement la manière dont s'articulent les espaces de gouvernance multiples (impliquant des échelles et des secteurs d'action différents) qui se déroulent simultanément sur un même territoire concernant une question spécifique

Partenaires :
Ville de Gatineau
Le Comité de Vie de Quartier du Vieux-Gatineau
CIUSSS - Santé publique
Table de développement social de la Basse-Lièvre
Table éducation Outaouais (TÉO)
Table de développement social (TDS) des Collines-de-l'Outaouais
Table de concertation sur la faim et le développement social en Outaouais

Nassera Touati, École nationale d’administration publique, 2014-2017
Chercheure principale :
  • Nassera Touati, École nationale d’administration publique
 
Co-chercheure : 
  • Lara Maillet, stagiaire postdoctoral ARIMA

Résumé :
Ce projet a débuté en 2014 et s’est terminé en 2017. Il a été réalisé dans le cadre d’une initiative du CSSS-IUGS du CIUSSS de l’Estrie-CHUS ayant pour mandat d’expérimenter et d’évaluer des interventions novatrices de lutte contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).

Profitant de la mise en place d’une communauté stratégique, l’équipe de recherche souhaitait enrichir l’état des connaissances sur l’émergence et le développement des réseaux hybrides en ce qui concerne leur capacité à générer des pratiques novatrices et à gérer les interdépendances entre acteur.trice.s. L’interprétation de cette capacité de gestion des interdépendances s’attardait à la mise en œuvre des fonctions de gouvernance. L’étude de cas qualitative concernait le RLS Saint-Michel et Saint-Léonard, où était impliquée une pluralité d’acteurs : CSSS, hôpital, cliniques médicales, école, milieu communautaire, etc.

Les questions de recherche s’articulaient en ces termes : dans quelle mesure et comment réussit-on à intégrer les services pour groupes vulnérables tout en favorisant une certaine proximité des interventions ? Dans quelle mesure et comment réussit-on à intégrer les médecins ? Dans quelle mesure et comment réussit-on à articuler les niveaux de gouvernance ? Comment le contexte influence-t-il les dynamiques observées ?

Principaux résultats et retombées :
  • Meilleure compréhension de l’émergence des réseaux hybrides.
  • Meilleure compréhension de l’approche de gestion du changement : comment la mise en place d’une communauté stratégique peut faire émerger des innovations ?
  • Soutien à la prise de décision de la communauté stratégique impliquée dans la mise en œuvre.
  • Identification de 4 facteurs de succès :
    • recrutement des acteur.trice.s de terrain et des acteur.trice.s stratégiques;
    • explication des interdépendances entre les acteurs;
    • reconnaissance du rôle clé des facilitateurs;
    • dépassement de l’inertie organisationnelle.
  • Facilitation du dialogue entre les animateur.trice.s de la communauté stratégique et l’équipe de recherche.
  • Les acteur.trice.s de la santé publique souhaitaient apprendre de ces expériences locales.

Partenaires :
CSSS-IUGS du CIUSSS de l’Estrie-CHUS
Direction régionale de santé publique de Montréal, CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal
CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal
Unité d’intervention mobile l’Anonyme
PACT de rue
Maison des jeunes Par la grande porte
École Ferland
Clinique réseau de Saint-Michel
Maison des jeunes de Saint-Léonard

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Chercheur principal :
  • Yves Couturier, École de travail social, Université de Sherbrooke

Co-chercheurs :
  • Jean-Louis Denis et Bernard-Simon Leclerc, École de santé publique, Université de Montréal
  • Bernard-Simon Leclerc, École de santé publique, Département de médecine sociale et préventive, Université de Montréal

Résumé :
L’Initiative sur le partage des connaissances et le développement des compétences pour relever le défi de la responsabilité populationnelle (IPCDC) était un consortium mis en place en 2005. Il avait pour mission de soutenir les acteur.trice.s du système de santé et des services sociaux et leurs partenaires. En partenariat avec neuf agences de la santé et des services sociaux (CSSS) et 25 Centres de santé et de services sociaux et leurs partenaires, l’IPCDC a développé l’un des plus importants modèles d’accompagnement du changement et de mobilisation des connaissances dans le champ de la santé et des services sociaux au Québec. Ce projet de recherche, mené entre 2014 et 2016, visait à documenter les effets perçus des projets et des démarches accompagnées par l’IPCDC du point de vue des utilisateur.trice.s des connaissances, de l’accompagnement du changement et des innovations locales.

Principaux résultats et retombées :
  • Identification des effets individuels, organisationnels, intersectoriels, interorganisationnels et populationnels du modèle IPCDC et des conditions favorables et défavorables à l’émergence de ces effets.
  • Identification des 4 styles d’accompagnement et des modalités et défis de l’accompagnement.
  • Le rapport a été utilisé par l’IPCDC pour mieux comprendre les conditions d’efficacité de leur modèle de partenariat et pour apporter un soutien à travers le processus de changement institutionnel.
  • Retombées toujours visées : diffusion du modèle auprès d’autres organisations qui soutiennent les processus de changements organisationnel et institutionnel.

Partenaires :
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)
CIUSSS de la Capitale-Nationale

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Chercheure principale :
  • Isabelle Ruelland, Université du Québec à Montréal, recherche postdoctorale 2019-2020
Co-chercheure :
  • Jean-Louis Denis, École de santé publique et Deena White, Département de sociologie, Université de Montréal

Résumé :
Dans le but d’analyser des « espaces d'innovation démocratique » dans les réseaux de santé de proximité, la chercheure a examiné les dynamiques politiques et relationnelles au sein d'espaces de prise de parole citoyenne du projet de « L'Espace santé citoyen » initié par les membres de l'organisme communautaire Parole d'excluEs sur le territoire de Montréal-Nord.

Principaux résultats et retombées :
  • Démonstration de la pertinence de maintenir et d’alimenter une pluralité d'espaces de dialogue intersectoriels impliquant des citoyen.ne.s pour :
    • partager de l'information sur les services et les ressources de santé de proximité du territoire;
    • reconnaîitre la complémentarité des différents savoirs en santé;
    • coconstruire une compréhension commune des réseaux intersectoriels de santé et de services sociaux permettant d'améliorer la littératie organisationnelle en santé de proximité;
    • cocréer des pratiques collectives de défenses des droits à la santé de proximité.
  • Ne pas sous-estimer les défis de l'arrimage des différentes logiques organisationnelles (citoyennes, communautaires, institutionnelles et universitaires) dans les activités de coconstruction des espaces de dialogues intersectoriels, et ce, malgré les intentions communes d'humanisation et de démocratisation des services de santé de proximité;
  • La coanalyse des différentes logiques organisationnelles ainsi que la reconnaissance de leurs forces et de leurs limites avec les citoyens des citoyens vulnérables au sein de ces espaces de dialogue facilitent leur navigation dans les réseaux de santé ainsi que leur capacité d’agir pour faire respecter leur droit à des services de santé de proximité;
  • Création, production et diffusion d’un message vidéo afin d’inciter les gestionnaires des CIUSSS à participer à des rencontres citoyennes et à informer les réseaux citoyens.

Partenaires :
Parole d'excluEs
CIUSSS du Nord-de-l'Île-de-Montréal

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Chercheur.e.s principaux :
  • Régis Hakin et Deena White, Département de sociologie, Université de Montréal

Résumé :
Comment expliquer qu’une part importante de la population souffrant de troubles mentaux graves et vivant dans la communauté ne trouve pas de réponse adéquate à ses besoins ?

L’objectif de ce projet est de faire ressortir les mécanismes d’émergence de « ruptures de services » et de « situations problématiques » aux  portes d’entrée du système de santé mentale, à travers une étude qualitative microsociologique. L’équipe de recherche s’attarde, lors des observations directes et des entretiens, aux relations, aux interactions, aux transactions, aux négociations, aux processus ou  conflits qui se déroulent au sein de l’urgence psychiatrique de l’Hôpital de santé mentale Albert Prévost du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal. L’objectif étant  d’explorer dans quelle mesure les situations problématiques se situent (ou non) dans la marge de manœuvre des personnes impliquées.

[Recherche en cours]

Partenaires : 
Association IRIS – Centre d’intervention de crise
Hôpital en santé mentale Albert-Prévost
Urgence Psychosociale-Justice (UPS-J)
Équipe de soutien aux urgences psychosociales (ÉSUP) – Service de
Police de la Ville de Montréal (SPVM)

Chercheure principale : 
  • Deena White, Département de sociologie, Université de Montréal

Résumé :
Réalisée entre 2013 et 2015, cette recherche avait pour objectif d’identifier les obstacles institutionnels et de renforcer la capacité d’agir du Comité détresse psychologique et santé mentale de Rosemont (CDPSMR). Cet organisme, qui réunit des acteur.trice.s de la communauté locale (groupes communautaires, CLSC d’un CIUSSS, police de quartier, Office municipal d’habitation de Montréal), souhaitait mieux comprendre et répondre aux problèmes complexes posés par des citoyen.ne.s du quartier souffrant de détresse psychologique. La mobilisation des ressources autour de ces personnes, qui généralement permet d’assurer une continuité de l’intervention, n’est pas toujours efficace notamment pour les problèmes récurrents de certaines personnes qui rendent les solutions temporaires et insatisfaisantes. L’étude a favorisé le développement d’outils d’analyse de la situation et a lancé une série d’activités de diffusion dans différents milieux pertinents.

Principaux résultats et retombées :
L’étude a révélé que malgré l’existence de corridors de services bien établis, la frontière demeure difficile à franchir entre les établissements et les organismes spécialisés du système formel d’une part et d’autre part, les personnes, leur entourage et les organismes non-spécialisés dans les milieux de vie.
  • Cinq embûches se présentent sur le parcours de services des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale :
  1. comportements et gestes violents ou menaçants;
  2. interprétation des règles de confidentialité;
  3. protocoles spécifiques de traitement et d’accès;
  4. efficacité relative d’un traitement exclusivement pharmaceutique;
  5. interprétation et valorisation de l’autonomie de la personne.

Une communauté de pratique a été mise sur pieds dans le quartier Rosemont à Montréal.
Des pair.e.s aidant.e.s dans le quartier ont été mobilisé.e.s (développement d’un outil « filet de sécurité » et présentation au colloque de l’Association québécoise pour la réadaptation sociale).
Présentation des résultats à la Table de concertation en santé mentale de l’Est de Montréal où participent toutes les institutions psychiatriques du quartier.
 
Partenaires :
CISSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal
Service de police de la Ville de Montréal, poste de quartier 48
Corporation de développement communautaire de Rosemont
Carrefour communautaire de Rosemont l’Entre-Gens
La Maison grise de Montréal

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